La neutralité (ou l’impartialité) et l’indépendance constituent la pierre angulaire de la posture de l’animateur qui intervient davantage en faveur du processus que sur les contenus techniques du débat.
Son expertise se focalise prioritairement sur la méthodologie de mobilisation et d’animation. Cependant, l’animateur maîtrisera à minima le contour des contenus techniques afin d’éviter le jeu de manipulation des acteurs.
Cette distanciation par rapport au contenu des débats permet de garantir une approche plus objective de la situation et un traitement plus équitable des parties prenantes.
Même s’il maitrise relativement le sujet, l’animateur veillera à ce que l’ensemble des échanges soit compréhensible pour tous, grâce à la technique de la reformulation.
L’animateur sera attentif à l’équilibre dans les prises de paroles et à l’écoute des uns et des autres.
L’objectif de l’animateur de la participation ne se porte pas sur la nature de la décision ou des propositions formulées, mais bien sur la qualité du processus de dialogue mis en place entre les parties.
Dans les cas de fortes tensions, les participants seront d’autant plus attentifs à la posture de « tiers neutre » de l’animateur. Pour diminuer cette pression, l’animateur s’efforcera de rappeler la vocation constructive de la démarche participative qui alimentera les prises de décisions des autorités compétentes.