Esneux : les citoyens au cœur de la réflexion sur la gestion du Bois des Chevreuils

Le 14 octobre dernier, à Esneux, près de 70 citoyens se sont réunis à l’invitation de la commune, pour échanger autour de la gestion de trois zones forestières communales situées au lieu-dit du Bois des Chevreuils. L’administration a mandaté la Maison de l’Environnement pour animer la réunion.

Cette rencontre faisait suite à plusieurs mois de concertation entre la commune, le Comité de Quartier et les riverains. Si les échanges précédents avaient permis d’avancer sur la gestion de deux des trois zones, cette soirée visait principalement à présenter une nouvelle proposition pour la troisième. Celle-ci a été élaborée par la commune en collaboration avec le Département Nature et Forêt du Service Public de Wallonie, également présent lors de la séance.

Au cœur des débats : la recherche d’un équilibre entre d’une part la préservation du cadre de vie arboré exceptionnel, et d’autre part, la sécurité des habitants et la gestion sanitaire des arbres. En effet, pour garantir la bonne santé de la forêt et prévenir les risques liés à certains arbres fragilisés ou trop proches des habitations et chemins de promenade, la commune envisage des abattages, suivis d’un plan de replantation réfléchi.

Si les discussions ont parfois été vives et chargées d’émotion, elles ont surtout permis à chacun de s’exprimer librement et de clarifier les points d’incompréhension. Un exercice de dialogue essentiel pour construire une vision partagée de la gestion des espaces boisés communaux.

L’intervention de la Maison de l’Environnement s’inscrit dans le cadre des services proposés gratuitement aux pouvoirs locaux wallons.

Ellezelles : la Maison de l’Environnement anime une concertation sur les inondations

Le 4 novembre dernier, à Ellezelles, 90 citoyens ont participé à une réunion de concertation consacrée à la problématique des inondations, animée par la Maison de l’Environnement.

Cet été, à la suite d’un évènement pluvieux extrême, ce village de Wallonie Picarde a dû faire face à des débordements de cours d’eau et des coulées boueuses, entraînant d’importants dégâts sur l’entité. C’est pourquoi la commune a souhaité organiser une réunion publique et a sollicité la Maison de l’Environnement pour en animer les débats.

Dans un premier temps, plusieurs acteurs du bassin de la Dendre (l’Administration communale d’Ellezelles, le Contrat de Rivière Dendre, la Wateringue du Tordoir, le Parc naturel du Pays des Collines, Hainaut Ingénierie Technique, la cellule wallonne GiSER (Gestion intégrée Sol Erosion Ruissellement) et l’intercommunale IPALLE) étaient présents afin d’expliquer leurs missions et les différentes actions prévues en vue de réduire localement les risques d’inondation.
Les diverses interventions ont permis d’aborder la problématique de façon didactique et de la rendre accessible à tous. Il en ressort notamment que :

  • de sa source à sa confluence, les sections d’un cours d’eau sont gérées par des intervenants différents ;
  • de nombreux aménagements (comme la création de bassins d’orage qui nécessitent de récupérer des terres en amont) sont en cours, mais qu’ils requièrent du temps ;
  • les riverains s’interrogent sur les projets de la commune pour se prémunir de nouvelles inondations.

En seconde partie de soirée, un long moment a été consacré aux questions des habitants. La Maison de l’Environnement a animé les débats en garantissant un climat serein et constructif.
Au terme de la soirée, la commune et la Wateringue ont noté des points à vérifier le long de certains cours d’eau. La commune s’engage à maintenir le dialogue avec les habitants et à poursuivre la mise en œuvre d’actions pour limiter les effets de potentielles inondations. Elle insiste sur l’importance de l’action collective et sur la solidarité «amont-aval» pour instaurer une gestion pérenne des eaux.

La Commune de Céroux-Mousty a fait appel à la Maison de l’Environnement pour modérer une réunion citoyenne !

La Commune de Céroux-Mousty a planifié d’importants travaux de rénovation de sa principale voirie qui traverse le village et qui relie Genappe à Ottignies-Louvain-la-Neuve. Au programme du chantier, renouvellement des plateaux de voirie et des pistes cyclables afin de sécuriser cet axe routier en mauvais état. Ces travaux organisés en 2 phases distinctes et planifiés sur 100 jours auront immanquablement des impacts sur les habitudes de vie des habitants et des commerçants.

Afin d’informer au mieux sa population sur le phasage des travaux et leurs implications concrètes, les autorités communales ont organisé une réunion publique qui a réuni 170 personnes dans la salle des sports du village.
Modérée par la Maison de l’Environnement (soutenue par la Wallonie), la réunion citoyenne a permis de partager les nombreuses inquiétudes des riverains sur l’organisation du chantier : détournements routiers importants, accès au domicile et aux commerces locaux rendus très compliqués, lignes de bus modifiées, etc.

Grâce à un dialogue constructif entre les riverains et les représentants communaux, certains points de discorde ont été largement discutés et ont fait l’objet de débats animés. Pour conclure la réunion publique, les parties prenantes se sont accordées sur un fait : l’administration communale devra communiquer en temps réel sur l’état d’avancement des chantiers afin que la population puisse anticiper au mieux les désagréments potentiels.